Spécialités: Chimiothérapie - Le promoteur: Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)

Étude SC9-GBM-01 : étude de phase 1-2a évaluant la sécurité et l’efficacité de l’ouverture transitoire de la barrière hémato-encéphalique par ultrasons de faible intensité avec le dispositif implantable SonoCloud-9 chez des patients ayant un glioblastome récidivant, candidat à une résection chirurgicale et à une ligne de chimiothérapie par carboplatine. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l'adulte. Il est causé par la prolifération anormale de cellules du système nerveux central nommées astrocytes. La chirurgie est souvent le traitement de choix si la tumeur est accessible, combinée ou non à d'autres thérapies qui sont la radiothérapie et la chimiothérapie. Le bénéfice est double car cela permet d’enlever le plus efficacement et le plus rapidement la grande majorité de la masse tumorale. De plus, l’analyse au laboratoire de cette tumeur permet d’affiner le diagnostic et d’optimiser le traitement. Un traitement pour être efficace, doit avoir à une concentration suffisante dans l’ensemble des cellules tumorales, y compris celles qui sont localisées dans des zones où la barrière hémato-encéphalique est intacte. Le système SonoCloud-9 est un dispositif implantable conçu pour augmenter localement et de façon transitoire la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique par l’émission d’ultrasons afin d’améliorer le passage du carboplatine qui empêche la prolifération des cellules cancéreuses et les tue. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’ouverture transitoire de la barrière hémato-encéphalique par ultrasons de faible intensité avec le dispositif implantable SonoCloud-9 chez des patients ayant un glioblastome récidivant, candidat à une résection chirurgicale et à une ligne de chimiothérapie par carboplatine. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de l’étape 1, les patients recevront le dispositif implantable SonoCloud-9 lors d’une chirurgie réalisée dans les 15 jours suivant l’implantation, suivie d’une sonication, associée à du carboplatine toutes les 3 ou 4 semaines. Le nombre maximal de particules activées par ultrasons lors de la sonication sera régulièrement augmenté par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2ème étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 2 les patients recevront le dispositif implantable SonoCloud-9 lors d’une chirurgie réalisée dans les 15 jours suivant l’implantation, suivie d’une sonication dont le nombre maximal de particules activées correspondra à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1, associée à du carboplatine toutes les 3 ou 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 6-7 cures en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus au 1er jour de chaque cure et 1 mois après la dernière cure. Une IRM sera réalisée après la chirurgie, avant et après les 1re ,2ème et 3ème cures, puis avant chaque cure pour les 4ème ,5ème et 6ème cures et une chirurgie d’explantation 15 jours maximum après la dernière cure. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1 an après leur inclusion.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude MLAPOCHI : étude multicentrique évaluant l’efficacité et la tolérance du malonate ML-10 (18F) pour prévoir la réponse des sites cancéreux à la chimiothérapie néoadjuvante pratiquée en première ligne de traitement, chez des patients ayant un cancer des voies respiratoires. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du malonate ML-10 (18F) pour prévoir la réponse des sites cancéreux à la chimiothérapie néoadjuvante pratiquée en première ligne de traitement, chez des patients ayant un cancer des voies respiratoires. Un examen radiologique par TEP/TDM au fluorodésoxyglucose (18F) ou FDG, sera réalisé quatre mois avant le début du traitement. Les patients seront ensuite répartis en 2 groupes : Les patients du premier groupe (patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CBPNPC)) recevront une chimiothérapie à base de cisplatine associée à de la gemcitabine, à du paclitaxel ou à de la navelbine. Les patients du deuxième groupe (patients ayant un cancer épidermoïde ORL) recevront une chimiothérapie à base de cisplatine associée à du docétaxal et du 5FU de pendant 4 jours. Dans les deux groupes, la cure de chimiothérapie à base de platine sera répétée toutes les trois semaines, jusqu’à rechute. Par ailleurs, chaque patient bénéficiera de deux examens TEP/TDM au ML-10 avec un examen préthérapeutique, un à sept jours avant le début de la chimiothérapie néoadjuvante, et un examen durant la chimiothérapie, après quelques jours du traitement. Les patients seront revus à la fin du traitement pour une évaluation radiologique comprenant une TDM ou une IRM et une panendoscopie. La tomographie par émission de positons TEP consiste en l'injection par voie intra-veineuse d'une substance marquée (le malonate 10 marqué au fluor 18 : ML-10 (18F)) qui s'accumulera au sein des tissus afin de détecter la mort cellulaire (apoptose). L'examen est couplé à un scanner classique.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

MYRE : Essai de phase 3, randomisé comparant l’effet de deux associations thérapeutiques sur la fonction rénale, bortézomib plus dexaméthasone ou bortézomib plus cyclophosphamide et dexaméthasone, chez des patients ayant un myélome multiple avec une insuffisance rénale par néphropathie à cylindres myélomateux. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer l’effet de deux associations thérapeutiques sur la fonction rénale, bortézomib et dexaméthasone (BD) ou bortézomib associé au cyclophosphamide et à la dexaméthasone (C-BD), chez des patients ayant myélome multiple. Les patients non dialysés seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement : Les patients du premier groupe recevront une perfusion de bortézomib tous les quatre jours, associée à des comprimés de dexaméthasone pris la veille, le jour même et le lendemain de la perfusion de bortézomib. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à trois cures. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier, associé à du cyclophosphamide le premier jour de chaque cure. Les patients dialysés seront également répartis de façon aléatoire en deux groupes de dialyse : soit une dialyse par membrane conventionnelle soit une dialyse par membrane Theralite® associée à un traitement par bortézomib et dexaméthasone identique au premier groupe.

Essai clos aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

Étude RITUX PLUS : étude de phase 2a visant à évaluer l’efficacité et la sécurité du rituximab en association au bélimumab chez des patients ayant une thrombocytopénie immunitaire persistante. La thrombocytopénie immunitaire ou purpura thrombopénique idiopathique est une maladie hémorragique causée par une destruction des plaquettes dans un processus auto-immun médié par des anticorps non associée à une maladie systémique. Les plaquettes jouent un rôle important dans la coagulation du sang, d’où les troubles hémorragiques si le niveau de plaquettes est inférieur aux valeurs normales. La thrombocytopénie immunitaire peut être déclenchée par des réactions immunes à certains médicaments, comme une chimiothérapie systémique, par une maladie lymphoproliférative ou par une atteinte de la tumeur de la moelle osseuse ou de la rate. Ces patients ayant un cancer nécessitent un traitement pour maintenir des niveaux normaux de plaquettes pour pouvoir recevoir un traitement anticancéreux, éviter des complications hémorragiques et minimiser la nécessité de transfusions de plaquettes. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du rituximab en association au bélimumab chez des patients ayant une thrombocytopénie immunitaire persistante. Tous les patients recevront 2 cures de rituximab administré à 15 jours d’intervalle associé à la methylprednisone . Les patients recevront également du bélimumab administré 2 jours après chaque dose de rituximab, puis deux semaines après puis toutes les 4 semaines jusqu’à 5 cures. Les patients seront suivis pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Thygemox : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de gemcitabine et d’oxaliplatine chez des patients ayant un cancer de la thyroïde réfractaire. Le cancer de la thyroïde différencié représente environ 90% de tous les cancers de la thyroïde. Les options de traitements pour les patients ayant ce type de cancer sont très limitées. Des nouvelles thérapies ciblées ont montré une efficacité, mais en cas de contre-indication, de toxicité pendant le traitement ou de progression de la maladie, il n’y a pas de traitement alternatif. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie combinant la gemcitabine et l’oxaliplatine chez des patients ayant un cancer de la thyroïde réfractaire à l’iode radioactif. Les patients recevront de la gemcitabine par voie intraveineuse (IV) de 30 minutes et de l’oxaliplatine IV de 2 heures toutes les 2 semaines. Ce traitement sera répété pendant 8 cures (soit 16 semaines de traitement). Un bilan d’imagerie par scanner (cou, thorax, abdomen, bassin et cérébrale si nécessaire) et tomographie par émission de positons (permettant de voir l’activité métabolique des cellules) sera réalisé dans le mois précédant l’administration du traitement puis à 2 et 4 mois et en fin de traitement. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à chaque visite et tous les 3 mois jusqu’à 1 an. Les patients seront suivis pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

APL 2006 : Essai de phase 3 randomisé comparant l'efficacité de différents schémas de traitement de consolidation, par trioxide d'arsenic associé ou non à de l’acide tout-transrétinoïque (ATRA), chez des patients ayant une leucémie aiguë promyélocytaire. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité de différents schémas de traitement de consolidation par le trioxyde d'arsenic associé ou non à l’acide tout-transrétinoïque (ATRA), chez des patients ayant une leucémie aiguë promyélocytaire. Les patients seront tout d’abord répartis en 4 groupes selon le diagnostic initial de la maladie : - le groupe A est composé de patients d’âge de moins de 70 ans ayant un taux de leucocytes inférieur à 10 Giga/L. - le groupe B est composé de patients d’âge de plus de 70 ans ayant un taux de leucocytes inférieur à 10 Giga/L. - le groupe C est composé de patients d’âge de moins de 70 ans ayant un taux de leucocytes supérieur à 10 Giga/L. - le groupe D est composé de patients d’âge de plus de 70 ans ayant un taux de leucocytes supérieur à 10 Giga/L. Pour tous les groupes, les patients recevront un traitement d’entretien suivi de 2 cures d’une chimiothérapie de consolidation et un traitement d’entretien. Les patients du groupe A recevront tout d’abord un traitement d’induction par des comprimés d’ATRA tous les jours, jusqu’à la récupération sanguine, ainsi que de l’idarubicine en perfusion, 1 jour sur 2, pendant 5 jours et de l’aracytine en perfusion continue pendant 7 jours. Les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire en 3 groupes pour recevoir les 2 cures de chimiothérapie de consolidation. - les patients du sous-groupe A1 recevront de l’idarubicine en perfusion entre le premier et le troisième jour et de l’aracytine en perfusion continue pendant les 7 premiers jours. La deuxième cure sera administrée après 4 semaines, mais l’aracytine sera en perfusion toutes les 12 heures pendant les 4 premiers jours. - les patients du sous-groupe A2 recevront de l’idarubicine en perfusion le premier et le troisième jour et du trioxyde d’arsenic en perfusion, 5 jours par semaine pendant 5 semaines. La deuxième cure sera administrée après 4 semaines. - les patients du sous-groupe A3 recevront de l’idarubicine en perfusion entre le premier et le troisième jour et des comprimés d’ATRA, tous les jours pendant 2 semaines. La deuxième cure sera administrée après 4 semaines. Tous les patients du groupe A recevront ensuite un traitement d’entretien, comprenant des comprimés de 6-mercaptopurine, tous les jours et des comprimés de méthotrexate, une fois par semaine, pendant 2 ans. Ce traitement sera associé à des comprimés d’ATRA, tous les jours pendant 15 jours et ce traitement sera répété tous les 3 mois pendant 2 ans. Les patients du groupe C recevront le même traitement d’induction que les patients su groupe A mais associé à de la dexaméthasone en perfusion toutes les 12 heures entre le premier et le troisième jour. Les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour recevoir les 2 cures de chimiothérapie de consolidation. - les patients du sous-groupe C1 recevront le même traitement que les patients du sous-groupe A1. - les patients du sous-groupe C2 recevront le même traitement que les patients du sous-groupe A2, associé à de l’aracytine en perfusion continue pendant les 7 premiers jours, lors de la première cure puis toutes les 12 heures pendant les 4 premiers jours, lors de la deuxième cure. Tous les patients du groupe C recevront ensuite le même traitement d’entretien que dans le groupe A. Les patients du groupe B recevront un traitement d’induction comprenant des comprimés d’ATRA tous les jours, jusqu’à la récupération sanguine, et de l’idarubicine en perfusion, 1 jour sur 2, entre le troisième et le septième jour. Les patients recevront ensuite 2 cures d’une chimiothérapie de consolidation. La première cure comprendra de l’idarubicine en perfusion entre le premier et le troisième jour et du trioxyde d’arsenic en perfusion, 5 jours par semaine pendant 5 semaines. La deuxième cure, débutant 4 semaines après la fin de la première, comprendra des comprimés d’ATRA, tous les jours pendant 2 semaines et du trioxyde d’arsenic en perfusion, 5 jours par semaine pendant 5 semaines. Les patients du groupe B recevront ensuite le même traitement d’entretien que dans le groupe A, associé du trioxyde d’arsenic en perfusion, 5 jours par semaine pendant 3 semaines. Ce traitement sera répété tous les 3 mois, jusqu’à 4 cures. Les patients du groupe D recevront un traitement d’induction comprenant des comprimés d’ATRA tous les jours, jusqu’à la récupération sanguine, ainsi que de l’idarubicine en perfusion, 1 jour sur 2, entre le troisième et le septième jour et de l’aracytine en perfusion continue pendant 5 jours. Les patients recevront ensuite 2 cures d’une chimiothérapie de consolidation identique à celles du groupe B mais lors de la première cure les patients du groupe D recevront également de l’aracytine en injection toutes les 12 heures pendant 5 jours. Les patients recevront ensuite le même traitement d’entretien que dans le groupe B. Au cours du traitement d’entretien, les patients seront suivis tous les 3 mois la première année, puis tous les 4 mois les 2 années suivantes.

Essai clos aux inclusions